Faites des mères, faites des précaires ?
Rappelons que mères et pères ne sont pas égaux dans la parentalité.
Il y a une dizaine de jours l’Observatoire de l’émancipation économique des femmes publiait la note des expertes Lucile Quillet journaliste et conférencière et Lucile Peytavin conférencière et essayiste « Le coût d’être mère ». Si, au sein des couples hétérosexuels, un·e enfant se fait à deux – ce sont bien les mères qui paient le plus lourd tribut de la parentalité :
- avant même d’être enceintes, elles essuient souvent en entreprise le prix du « soupçon de maternité » – une femme sur deux estime que la grossesse a eu un impact négatif sur sa carrière.
- les mères assument en majorité le manque de solution de garde. 160 000 parents (des mères en réalité) – 20% des parents, sont sans mode de garde. Rappelons que seules 5% des familles les plus modestes ont accès à une place en crèche, et 3% à une assistante maternelle.
- alors les femmes s’éloignent de l’emploi et perdent en revenus sur le long-terme : le passage à temps partiel après une naissance est dix fois plus important pour les mères que pour les pères. En réduisant la part de travail rémunéré de leur emploi du temps, les femmes augmentent le travail domestique gratuit.
Retrouvez l’ensemble de cette note sur le site de la Fondation des femmes https://lnkd.in/emE4uPn2