Des biais de genre dans les choix de financement des projets de recherche
Stefano Bianchini de l’UNISTRA et ses collègues se sont penchés sur l’existence des préjugés sexistes ou biais de genre dans des dispositifs de financement.
Leur étude contribue à expliquer la sous-représentation persistante des femmes dans les hautes fonctions académiques, avec des implications importantes pour les projets dans lesquels elles sont engagées, ainsi que leurs conditions d’accès aux ressources pour faire de la recherche.
Par exemple, en explorant le processus de financement des projets EUROCORES, les auteurs soulèvent le problème que les consortiums avec une proportion plus élevée de PI de sexe féminin sont comparativement désavantagés à tous les niveaux d’évaluation. Pourtant, ces consortiums sont reconnus compétents et qualifiés, là n’est pas la question.
Outre la dimension de genre, les données montrent également un rôle positif important de la proximité du réseau compatible avec les modèles de réseau «Old Boy».
N’hésitez pas à consulter cette video ou l’article correspondant dans Nature