Christine Joblin lauréate de la médaille d’argent du CNRS

Christine Joblin lauréate de la médaille d’argent du CNRS

La Médaille d’argent du CNRS distingue un chercheur pour l’originalité, la qualité et l’importance de ses travaux, reconnus sur le plan national et international.

Portrait

C_Joblin_fancybox

Christine Joblin est directrice de recherche au CNRS et spécialiste de l’étude des grandes molécules carbonées d’intérêt astrophysique.

Elle a obtenu un doctorat en astrophysique et techniques spatiales de l’Université Paris 7 en 1992 et a consacré sa thèse aux molécules polycycliques aromatiques hydrogénées (PAH) interstellaires, une thématique qui anime encore aujourd’hui sa carrière de chercheur. L’année suivante, elle est partie pour un séjour post-doctoral de trois ans au NASAAmes Research Centeren Californie.

De retour en France, Christine Joblin a intégré le Centre d’Étude Spatiale des Rayonnements (CESR) où elle a implanté une activité d’astrophysique de laboratoire avec le dispositif PIRENEA. Cette activité lui a valu le prix de la Société Française d’Astronomie et d’Astrophysique (SF2A) en 2001.

Aujourd’hui, elle poursuit ses recherches à l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie) sur la formation des PAH et des très petites particules de poussière carbonée, leur modification au cours du cycle de la matière cosmique et leur impact sur l’évolution physique et chimique des milieux astrophysiques, combinant études expérimentales, observations astronomiques et travaux de modélisation. Ce travail s’appuie sur une meilleure compréhension des propriétés fondamentales des grandes molécules carbonées. Il s’inscrit dans une approche multi- et inter-disciplinaire impliquant astrophysiciens, physiciens et physico-chimistes, approche qu’elle a soutenu par son engagement dans le programme national de l ‘INSU-AA « Physique et Chimie du Milieu Interstellaire » dont elle a assuré la Présidence de 2006 à 2014.

Christine Joblin, avec deux collègues espagnols, a récemment décroché un Synergy Grant de l’ERC (Conseil européen de la recherche) pour le projet NANOCOSMOS qui a pour objectif de mieux comprendre la formation des poussières d’étoiles. Ce projet va permettre à l’activité d’astrophysique de laboratoire toulousaine de prendre une nouvelle dimension en s’appuyant sur des scientifiques et ingénieurs des laboratoires de l’Université Paul Sabatier/CNRS: l’IRAP-OMP mais aussi le LCAR et le LCPQ à l’IRSAMC et le LAPLACE.

Pour en savoir plus :  http://www.irap.omp.eu/actualites/actu-nanocosmos

Contact

Christine Joblin, IRAP, christine.joblin@irap.omp.eu

Auteur : OMP

Date : 17/02/20152015/02/17

Plus d'actualités

L’analyse de la propagation en surface du séisme de Mandalay en 2025 rendu possible grâce à une seule caméra de vidéosurveillance !

Une équipe de scientifiques de plusieurs laboratoires du CNRS vient de réaliser une analyse précise de la source du séisme de Mandalay du 28 mars 2025 (Mw 7,7) grâce à […]

Éruptions solaires de novembre 2025 : intense tempête de particules énergétiques

Au cours des dernières 48 heures, l’activité solaire a été exceptionnellement intense, caractérisée par la survenue de plusieurs éruptions majeures de classe X. Ces événements ont engendré d’importantes tempêtes solaires […]

Jupiter : des régulateurs naturels maintiennent l’équilibre de son disque de plasma magnétisé

Autour de Jupiter, un gigantesque disque de plasma magnétisé subit des perturbations constantes. Comment maintient-il son équilibre ? Grâce à la mission Juno, une équipe de recherche CNRS Terre & […]

Rechercher