Modélisation du spectre d’intensité des étoiles en rotation rapide

Soutenance de thèse de Axel LAZZAROTTO (Salle Coriolis)

Résumé de la thèse :

Les marques de la rotation stellaire sont omniprésentes lors de l’observation des étoiles. En effet, celles-ci se retrouvent dans tous les types d’observables ; de la spectrométrie par le biais des profils de raies, à l’astérosismologie par le biais des fréquences de pulsation, en passant par la photométrie et l’interférométrie. Ces observables, moyennant un modèle de l’étoile étudiée, permettent de déterminer les paramètres fondamentaux de l’astre. Afin de décrire la surface de l’étoile, ces modèles doivent donner une description complète de la physique de l’étoile et doivent donc être le fruit de la combinaison d’une modélisation de structure interne et d’atmosphère stellaire. Cette thèse présente une méthode de synthèse des spectres d’étoiles en rotation rapide et étudie la dépendance d’observables photométriques en fonction de paramètres intrinsèques à l’étoile (masse, vitesse de rotation) et de l’inclinaison de son axe de rotation par rapport à la ligne de visée. Une modélisation de cette dépendance permet d’élaborer une méthode pour retrouver les propriétés de l’étoile connaissant les valeurs des observables considérées. L’application au cas de l’étoile Vega a offert une validation de l’approche utilisée.

Composition du jury de thèse :