Student : PERTENAIS Martin
Advisors : PETIT Pascal, NEINER Coralie
Start : Novembre 2013
Group : PS2E
Depuis quelques années des champs magnétiques sont détectés dans quasiment tous les types d’étoiles. Ces découvertes ont donné lieu à des études innovantes sur la cartographie des champs magnétiques et de leur impact sur l’environnement stellaire. Pour aller encore plus loin il est nécessaire d’allier la spectroscopie à la polarimétrie, dans l’UV et l’optique. L’UV permet d’étudier les vents stellaires, tandis que l’optique permet d’étudier la surface de l’étoile. La spectropolarimétrie UV+optique permet ainsi étudier les magnétosphères dans leur globalité. Ceci soit être fait sur au moins une période complète de rotation de l’étoile. Pour cela, il faut aller dans l’espace, à la fois pour atteindre le domaine UV et pour obtenir des observations sur une période de rotation stellaire complète.
Le consortium international UVMag a donc été créé en 2010 pour discuter, étudier et promouvoir une mission spatiale pour l’étude des magnétosphères stellaires via de la spectropolarimétrie spatiale dans les domaines UV et optique simultanés. D’un point de vue technique, la spectroscopie spatiale pure, y compris dans l’UV, a déjà été utilisée avec succès, par exemple sur IUE, et serait très performante avec les détecteurs disponibles aujourd’hui. Par contre, le spectropolarimètre UV+optique est la partie instrumentale la plus ambitieuse pour une future mission spatiale. En effet, alors que les français (en particulier le LESIA et l’IRAP) sont les spécialistes de ce type de spectropolarimètres en optique pour des télescopes au sol (comme ESPaDOnS au CFHT ou Narval au TBL), aucun instrument de ce type n’a encore été embarqué sur une mission spatiale, encore moins en UV. La R&T a déjà débuté par une étude de la littérature et des discussions avec les spécialistes d’autres pays (Pays-Bas et USA) qui ont publiés des idées des spectropolarimètre spatial. Ces auteurs ont rejoint le consortium UVMag.
Le sujet de thèse proposé consiste à participer à l’étude de R&T pour étudier l’adaptation des spectropolarimètres du sol existants à une mission spatiale et les designs proposés par nos collaborateurs, dans l’optique de la proposition de la future mission UVMag. En particulier il faut miniaturiser l’instrument tout en gardant le contrôle des effets de polarisation instrumentale indésirables. En effet, ces effets (comme le crosstalk) sont bien contrôlés dans les spectropolarimètres au sol mais restent à explorer dans l’espace en particulier à cause des effets de température ou de contrainte mécanique sur les pièces optiques.
Depuis quelques années des champs magnétiques sont détectés dans quasiment tous les types d’étoiles. Ces découvertes ont donné lieu à des études innovantes sur la cartographie des champs magnétiques et de leur impact sur l’environnement stellaire. Pour aller encore plus loin il est nécessaire d’allier la spectroscopie à la polarimétrie, dans l’UV et l’optique. L’UV permet d’étudier les vents stellaires, tandis que l’optique permet d’étudier la surface de l’étoile. La spectropolarimétrie UV+optique permet ainsi étudier les magnétosphères dans leur globalité. Ceci soit être fait sur au moins une période complète de rotation de l’étoile. Pour cela, il faut aller dans l’espace, à la fois pour atteindre le domaine UV et pour obtenir des observations sur une période de rotation stellaire complète.
Le consortium international UVMag a donc été créé en 2010 pour discuter, étudier et promouvoir une mission spatiale pour l’étude des magnétosphères stellaires via de la spectropolarimétrie spatiale dans les domaines UV et optique simultanés. D’un point de vue technique, la spectroscopie spatiale pure, y compris dans l’UV, a déjà été utilisée avec succès, par exemple sur IUE, et serait très performante avec les détecteurs disponibles aujourd’hui. Par contre, le spectropolarimètre UV+optique est la partie instrumentale la plus ambitieuse pour une future mission spatiale. En effet, alors que les français (en particulier le LESIA et l’IRAP) sont les spécialistes de ce type de spectropolarimètres en optique pour des télescopes au sol (comme ESPaDOnS au CFHT ou Narval au TBL), aucun instrument de ce type n’a encore été embarqué sur une mission spatiale, encore moins en UV. La R&T a déjà débuté par une étude de la littérature et des discussions avec les spécialistes d’autres pays (Pays-Bas et USA) qui ont publiés des idées des spectropolarimètre spatial. Ces auteurs ont rejoint le consortium UVMag.
Le sujet de thèse proposé consiste à participer à l’étude de R&T pour étudier l’adaptation des spectropolarimètres du sol existants à une mission spatiale et les designs proposés par nos collaborateurs, dans l’optique de la proposition de la future mission UVMag. En particulier il faut miniaturiser l’instrument tout en gardant le contrôle des effets de polarisation instrumentale indésirables. En effet, ces effets (comme le crosstalk) sont bien contrôlés dans les spectropolarimètres au sol mais restent à explorer dans l’espace en particulier à cause des effets de température ou de contrainte mécanique sur les pièces optiques.