Modèles factoriels pour la fusion de données en astronomie infrarouge spatiale

Doctorant : Claire GUILLOTEAU

Directeurs de thèse : Olivier BERNÉ (IRAP), Nicolas DOBIGEON (IRIT), Thomas OBERLIN (IRIT)

Début de thèse : Octobre 2018

Groupe thématique : MICMAC

Le télescope spatial James Webb (JWST), dont le lancement est prévu en 2021 permettra d’acquérir conjointement des images multispectrale (i.e. à faible résolution spectrale) sur des grands champs de vue (haute résolution spatiale), et des images hyper- spectrales (i.e. à haute résolution spectrale) sur des petits champs de vue (faible résolution spatiale). Ce projet vise à développer des méthodes de fusion permettant de combiner ces deux acquisitions pour reconstruire une image fusionnée de la scène observée à hautes résolutions spatiale et spectrale. Ce produit fusionné permettra d’améliorer significativement l’exploitation des données acquises, avec des applications potentielles dans de nombreux domaines de l’astrophysique. Le JWST couvrira en effet des thématiques aussi variées que l’étude des galaxies les plus lointaines, les exoplanètes, l’étude des corps du système solaire, ainsi que la recherche de molécules organiques dans le milieu interstellaire ou les disques protoplanétaires.

L’objectif de ce projet est de développer des méthodes de fusion dédiées, permettant de combiner les images multispectrales et hyperspectrales acquises par le télescope JWST. Dans le cas d’observations d’une même source astrophysique par deux instruments (l’un multi- et l’autre hyper-spectral), l’objectif est de combiner les deux modalités pour créer un nouveau jeu de données (le produit fusionné) qui allierait les avantages respectifs des deux instruments, c’est-à-dire à hautes résolutions spatiales et spectrales. Dans le cas du JWST, on souhaiterait obtenir des données à haute résolution, contenant par exemple 3000 bandes spectrales sur des grands champs de vue (quelques arcmin2, correspondant au champ de vue des imageurs).

Rechercher